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Après le repas on repart direction un atelier de potier.

Le père est potier, sa femme et sa fille (ou sa bru ?) brodent.

 

Petite exposition de leurs ouvrages (au point de chaînette et au passé plat surtout).

 

Les poteries à la vente.

Et le potier à l'ouvrage.

 

2 assiettes que j'ai beaucoup aimées :

Suivi par la visite à quelques kilomètres de là d'un atelier de papier de soie. Improprement appelé ainsi puisqu'en fait il s'agit de papier de mûrier.

 

Une fois que les vers à soie ont mangé les feuilles, les branches de mûrier sont coupés en tronçon d'environ 40 à 50 cm de long, mis à tremper 3 jours dans le l'eau, les branches sont écorcées.

Puis ces lambeaux d'écorces sont raclés,

la pulpe beige est récupérée sous forme de lanières, puis mise à bouillir pendant 3 heures

On file vers le moulin à eau pour la suite de la transformation.

Le système est assez simple : les sortes de barres transversales qui traversent l'axe central mû par la roue à godets, en tournant, heurtent des poutres qui actionnent des pilons

En somme: Transformation d'un mouvement rotatif en mouvement vertical : l'inverse du piston de la voiture.

Pilons qui réduisent ces lanières en une purée homogène. Axes et poutres en bois de mûrier ou de platane ???

Cette bouillie est transférée dans des cuves. L'ouvrier plonge le tamis dans l'eau le ressort rempli de cette pulpe,

mise a égoutter

 

puis à sécher entre 2 rectangles de tissu en coton

puis mis en pile, sous presse

enfin la feuille est mise à sécher

enfin polie avec une pierre lisse

 

et voilà la feuille prête à l'emploi, soit pour faire des miniatures, des marque pages, des petites poupées de papier etc ..

de la broderie sur papier de soie

Démonstration de papier marbré :

 

un bac rectangulaire, de l'eau,

quelques gouttes de différents pigments mis aléatoirement à la surface, avec un bâtonnet, l'ouvrier trace 2 ou 3 traits pour marbrer les couleurs,

trempage rapide de la feuille, retirée assez vite

et hop !

Après quoi nous avons droit à un thé, servi à côté d'un grand samovar, à l'ombre des grands mûriers, avant de repartir pour Samarcande

Déposés devant notre cher ami Tamerlan,

nous remontons, à pied, vers l'hôtel,

en chemin Tania nous montre une église orthodoxe, malheureusement l'intérieur est en travaux.

Juste le temps de se préparer avant d'aller manger chez l'habitant un pvlov préparé par le maître de maison, cuisinier de son état et père du correspondant de notre voyagiste.

 

Accueillis par un boudchou en habit de fête,

Mis en scène un berceau qui annonce une prochaine naissance

Et en effet, les 3 générations de femmes de la maison nous accueillent, et la plus jeune est très visiblement enceinte (d'ailleurs quand monsieur Caréli se rendra chez eux, elle aura accouché d'un petit garçon)

La maîtresse de maison comprend le français (assez pour répondre à qqes questions, sa fille est prof de français, et la "petite dernière" prof d'allemand).

Le jardin potager et bio de nos hôtes, d'où les légumes de notre repas sont issus.

Le cuistot nous attend de pied ferme pour nous expliquer la recette :

Dans la marmite, on met un lit d'oignons hachés, dessus : la viande

Ce machin jaune n'est PAS une pomme de terre, mais une carotte (elles ont moins goût à carotte que les nôtres et sont plus sucrées). Coupées en julienne, elles sont versées sur la viande.

Ainsi que les épices et les pois chiches

 

Le riz mis à tremper depuis quelques heures est rajouté,

puis de l'eau bouillante, on monte le feu

et on laisse mijoter le temps de manger et boire quelques apéritifs (vodka, fruits secs, feuilletés farcis, puis des sortes d'oreillettes salées)

Je n'ai pas pris plus de photos, le repas étant plutôt dédié à la dégustation et au bavardage, d'ailleurs la plupart d'entre nous ont laissé les APN au repos jusqu'au lendemain matin

 

 

 

 

 

 

 

Tag(s) : #Ouzbékistan
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