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... non que j'en ai fait beaucoup à ce jour, mais c'est le dernier.
On nous avait prévu de la pluie, mais le temps a été clément pour nous. Nous : les vendeurs et surtout la copine et moi qui avons fait ensemble notre dernier vide grenier. Elle aussi a décidé que STOP !
parce que faire un vide grenier, c'est :
- préparer le tout des jours à l'avance,
- scruter la météo avec angoisse les jours précédents,
- se lever à l'aube,
- transbahuter du poids,
- s'installer en catastrophe,
- trembler le jour-même, si le temps est incertain,
- vendre à prix cassé des articles que vous avez payé une fortune ou qui contiennent plein de souvenirs et que les gens essayent encore de marchander malgré tout !
- supporter la tête de nos tendres moitiés qui disent "ouaips se donner tout ce mal et rentrer avec tout le barda" (notons au passage qu'ils n'ont pas tout à fait tort ...),
- remballer tout le fourbi,
- rentrer fatiguées et pas riche pour autant .... ,
- ranger tout le bigntz après avoir déchargé le véhicule en se demandant comment fichtre ça prend plus de place au retour qu'à l'aller, alors que vous avez vendu des trucs ...
Bref mon dos ayant décidé de faire des siennes c'est mon dernier vide grenier, j'y ai vendu (bradé !) une grande partie de mes souvenirs, un stock incroyable de bouquins, pas mal de bibelots et qqs vêtements.
paire de chaises pour enfant 4/5 ans environ
vendues
le tableau sur lequel je m'entraînais à écrire et à compter quand j'é'tais mouflette
vendu
Et au retour du vide grenier, je me suis arrêtée à une borne récup de vêtements, ils ont tous finis à la collecte ceux qui me restaient, les derniers 2 ou 300 bouquins ont été donnés à une bibliothèque associative. Ne me restent donc qu'une floppée de moches bibelots inutiles, quelques bricoles jolies mais qui n'ont pas trouvé preneurs de façon assez incompréhensible, un pied de parasol acheté "espécialement" et qui pèse un âne mort et un orteil estropié par la chute d'un hideux bibelot qui aurait mieux fait de se fracasser sur le sol plutôt que de douillettement atterrir sur mon pov'orteil qui n'en demandait pas tant.
J'en ai profité pour chiner qqs Barbies pour Michelle (vous savez bien, la tricoteuse infatigable qui envoie des poupées au Sri Lanka), et j'ai eu la chance de tomber sur une corolline (commande d'une copinette qui gentiment vient de me la reconfier en me disant "tu pourrais l'habiller pour Noël ? ... Mais tissu, pas crochet, ça ma mère s'en occupe "... bon ben devinez ce que vous verrez bientôt comme articles ?)
Et voilou ... adieu les vide greniers, sauf en tant que visiteuse/acheteuse.