Il y a quelques années j'avais un super épagneul, Khéops, vieillissant, qui se paralysait, il patinait, le pauvre sur un carrelage dans un état ...
Bref au lieu de refaire le carrelage qui se fissurait et les carreaux qui sautaient nous avons mis du jonc de mer afin que le toutou puisse "accrocher" et se déplacer sans tomber.
Notre 4'pattes nous a quittés, le jonc de mer est resté.
Le temps passant ce jonc de mer a connu bien des déboires. Pris d'une frénésie travailleuse nous nous sommes dits : allez hop : on arrache, on remplace, et, dans notre optimisme délirant, nous avons même acheté le lino (imitation parquet), la colle, le double face et le cutter "arraseur" .... pensant boucler le tout dans la foulée.
Optimisme ai-je dit ???
Pfff litote, euphémisme ... ? ! délire béat !
À peine arraché un bout de jonc de mer nous vîmes avec horreur que la fissure dans le carrelage s'était agrandie, et .. que la chape ne faisait guère plus de 8 cms d'épaisseur reposant directement sur la terre brute , pas de polyane pour éviter la remontée d'humidité, pas de ferraillage, .... euh, nous avons bien prévu de casser la chape et de la refaire dans quelques années...
Disons que de ce naufrage "carrelesque" émerge une seule bonne nouvelle, c'est que lors du futur cassage, il n'y aura pas grand chose à faire ! mdrrrrrrrrrr
Bref au lieu de tout arracher d'un seul coup et de remplacer, on a senti venir le mauvais plan, aussi on a arraché petits bouts par petits bouts, le copain faisant sauter les carrelages cassés ou faisant des bosses, piquant et mettant du béton, avant de vaguement ragréer. Il suffit que ce bricolage tienne 3 ou 4 ans : laps de temps que nous nous donnons avant de faire une véritable chape digne de ce nom !
Bien sûr Atsina donne un coup de pattes en se couchant invariablement sur les outils ou le matériel dont nous avons besoin au moment où nous en avons l'utilité ! mdrrrrrrrrr
Le chat, pas fou, se réfugie en hauteur nous surveillant sans relâche !
Puis fatigué préfère squatter le carton à chiffons, nous laissant à notre agitation.
Bon allez dans une petite décennie on aura fini !
Souhaitez-nous bon courage, on n'a pas encore arraché la moitié du jonc de mer !