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Départ de Khiva, la banlieue et on admire les branchements et les lignes électriques ainsi que les conduites de gaz

sur la photo suivante, pas remarquable en soit, mais en bas à gauche une sorte de sommier métallique déglingué sert de chor poya

PS, z'avez vu les gouttes de pluie sur la vitre du bus ?

Plus loin, une autre ville ...

Une station, non d'essence mais de gaz, beaucoup de véhicules roulent au gaz.

une vraie station d'essence (?)

Un parc abondamment arrosé, avec sa pelouse et ses fleurs

Et on passe devant une concession Chevrolet

Petite explication du Professeur Cyclopède

Chevrolet a installé des usines de fabrication dans le pays, du coup, M Islom Karimov, président/dictateur Général a décrété que pour faire marcher l'usine et les emplois, les automobilistes rouleraient en Chevrolet. Oh, il n'a pas IMPOSE de rouler en Chevrolet, juste il a taxé l'importation des autres voitures à hauteur de 70 ou 80 % ... je vous laisse deviner la conclusion : tout le monde ou presque roule en Chevrolet, hormis quelques vieilles Ladas qui se traînent encore sur les routes cahotantes du pays.

On suit L'Amou Daria,

ses rizières

ses canaux d'irrigation qui finiront par l'assécher avant qu'il n'atteigne la mer d'Aral, du coup le fleuve se meurt dans le désert et la mer d'Aral assoiffée a disparu. Nous ne visiterons pas ce cimetière maritime.

Suivant le fleuve, nous croisons champs et cultures, avec un magnifique tracteur moderne (?!)

Quelques dromadaires entravés mais pas attachés

Un pont en construction

pas fini

et il ne le sera jamais !

Rassurant de savoir que la France n'est pas le seul pays à avoir planté un pont relié à rien du tout au milieu de nulle part ! mdrrrr

Re minute nécessaire de Monsieur Cyclopède

L'Ouzbékistan est composé de plusieurs régions/provinces, dont le Karakalpakstan. Nous y sommes ! Et là, le désert (végétation de steppe plutôt que de désert tel que nous le comprenons), le Kyzyl Kum et dans le désert des citadelles de terre, il en reste des vestiges, nous allons en visiter 2, et là ... depuis le début je redoutais la steppe par 40° ... mais ... mais ... le temps est couvert et il pleuviote ! Je n'ose trop le montrer, mais je jubile !

Au loin le Toprak Kala citadelle fortifiée en terre crue

On traverse un brin de steppe, la végétation se défend bien ! épineuse et rêche à souhait, de petites bestioles genre gros lézards décampent sous nos pieds, des insectes zarbi sautillent de loin en loin.

En se rapprochant de la citadelle on arrive à un mur colonisé par des milliers d'oiseaux qui ont fait des nids innombrables.

zoom sur les trous

et ça piaille ces bestiaux ! mdrr

diverses photos du site

pour vous donner une idée de la taille du site

il  pleut il mouille, et je commence à déraper avec mes tongs

et parfois il vente, les chapeaux et les jupes voltigent, m'en fiche suis nue tête et en pantalon

au loin des yourtes

un petit zoom

on crapahute sur les murs restants

notre aîné (87 ans quand même) ne pourra pas aller jusqu'en haut, certains endroits se rétrécissent et montent rudement, tandis que la terre sableuse glisse et devient gluante, je passerai certains endroits pieds nus.

c'est à hauteur de la touriste la plus avancée que le passage est le plus ardu et que certains feront demi tour

l'une d'entre nous va se réfugier à l'abri de la pluie

On revient au car, retour vers l'amou daria,

En route on double une de ces fermes modernes, le toit est en bac métallique verni. En fait les toitures ne sont jamais couvertes de tuiles, juste des bacs d'acier, parfois vernis, parfois juste métalliques, en été ça cogne, en hiver ça gèle, aussi il y a un espace entre la toiture et le haut des murs pour créer une ventilation, et le plafond/ sol sous la toiture est isolé. Étranges ces toitures, même les maisons les plus cossues sont ainsi chapeautées, et ne donnent pas vraiment l'impression d'être finies, en tout cas aux yeux des européens que nous sommes.

Arrivée aux collines de l'Ayaz Kala.

Nous mangerons sous une yourte.

la porte, encore une fois bien travaillée

le sommet de la yourte

Tania nous montre comment couper le pain

La maîtresse de maison, très cérémonieuse par moment et véritable boute en train à d'autres invite par gestes et par tournées successives ses hôtes (nous) à boire encore et encore de la vodka. 40° ! "c'est léger" qu'elle dit par Tania interposée ! mon œil ! mdrr

Certains d'entre nous pensent qu'elle a bu ... mais non, elle est juste très démonstrative et lorsqu'elle règlera ses comptes avec Tania, elle sera parfaitement claire, une maîtresse femme qui tient la caisse pour le village !

Les touristes se hâtent entre les yourtes,

direction

... les toilettes, ce bâtiment avec le réservoir d'eau bleu sur le toit. Le dernier lieu où l'on cause, comme d'habitude.

Les yourtes ont retroussé leurs jupes pour aérer et sécher après la pluie.

Un chor poya grandiose avec superbe vue panoramique, le gars qui s'y repose, nous regarde en rigolant, la pluie va redoubler et on dirait bien qu'il le sait.

Tania nous propose d'aller visiter la colline d'Ayaz Kala, une partie du groupe, soit digérant le repas, soit se remettant de la vodka, soit craignant la pluie restera dans le bus, les autres (dont moi) escaladeront la colline ! sus !

et suite au prochain épisode

Tag(s) : #Ouzbékistan, #voyages
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