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Mardi matin : lever en fanfare, j'attends les gars qui doivent
venir passer la seconde couche, bref goudronner, quoi !
Je les attends depuis un mois, ça me permettra de, enfin (!), ranger mon bois de chauffage qui trône en plein milieu du terrain. Il bruine, bon, je promène toutoune, j'ai prévenu les gars je dois partir vers 13h au plus tard .
9h ils ne sont pas là et je tourne en rond, j'ai plein de boulot à faire moi !
10h 30 je téléphone pour les prévenir de ne pas venir, ils n'auraient pas le temps de finir leur travail avant que je parte. Ils me répondent que vu la pluie (la pluie ? quelle pluie, il a vaguement bruiné 5 minutes) ils avaient prévu de ne pas venir ... bon, z'auraient pu prévenir quand même !
Je décide de monter au grenier pour continuer l'isolation (faudra que je vous raconte mes démêlés avec ce chantier un de ces jours). Paf, plus d'agrafes ! Je ronchonne, grommelle, me casse la margoulette dans l'escalier, à force de monter à l'échelle ma malléole blessée il y a qqs temps a décidé de me lâcher perfidement à mi escalier !
Je me console avec une auge de thé. Pas le temps d'entamer quoi que ce soit, je décide de manger avant l'heure et prépare un
casse croûte sur le pouce pour le copain. Je me décongèle (horreur !! du congelé !) une tarte fine à la tomate. SOS, au secours les pompiers, à moi !! ils ont fait tomber le pot de moutarde
dessus, c'est pas possible autrement ! Na y est les brûlures d'estomac recommencent ! merci la moutarde à la tonne !
Le copain arrive, mange, m'a apporté un mille feuilles, ouf, un peu de réconfort dans ce monde de brutes !
Je file, au moment de sortir mini matou joue les filles de l'air, je le récupère in extrémis par sa poignée arrière (la queue !) planqué qu'il était sous le fusain !
Allez hop direction Albi, ça bouchonne sévèrement derrière une dépanneuse que je ne peux doubler. Carlus, des minis panneaux jaunes et oranges avec écrit SET dessus un peu partout dans le village et une immense estrade dont je ne vois que le dos et que je devine bâchée de bleu devant une grande ferme ancienne à l'entrée du village.
Arrivée à Albi, RDV chez ma mère direction le notaire. Achat d'un appart par et pour ma mère. Signatures, blablabla, signatures, signatures ... les clefs ? ah ben non, la vendeuse les a laissées à une voisine, faudrait téléphoner blablabla, bon il va téléphoner ou quoi pour les récupérer ces clefs ? signatures blablabla, je relance : Les clefs ?? blablabla, il ne téléphone pas ! grrrr !
signatures .... papiers, papier, blabla, je re re relance les clefs ?? vouivouivoui ....
moment de partir ... LES CLEFS !!!!!!!!!!!!!!!!! ah ben écoutez je vais téléphoner (QUOI !!!! j'ai pas assez insisté ?) vous les aurez dans la soirée .... ma mère fumasse, et moi prête à disjoncter ! ils sont payés une blinde et sont pas fichus de donner des clefs en échange d'un gros chèque ?
Bon on file voir l'immeuble de l'extérieur ... Je tente de relancer le gars ... il n'a pas de portable et l'autre notaire ne peut rien faire ....
Bon j'abandonne lâchement ma mère et file à Gaillac faire réparer ma toute neuve agrafeuse électrique qui ne marche pas. De retour vers chez moi : des déviations partout, bref je réussis à me perdre sur des chemins que je fréquente depuis 1989 ! Mal à ma cheville, au genou, envie de faire pipi, mourir de soif en même temps, fatiguée et ronchon ! grrr.
Arrivée dans ma tanière je me dis ouf, finis les em... pour la journée ... penses-tu ! la chienne à vomi, le copain qui devait me rapporter des rouleaux d'isolant ne le peut, le dépôt est fermé pour cause d'inventaire, l'enregistrement que j'avais lancé avant de partir a foiré par cause d'une mini coupure de courant !
Je vous le dis, y a des jours ... on devrait pas se lever, allez zou, demain est un autre jour ! je me venge en tapotant mon histoire !
Là dessus je me dis tiens cherchons savoir ce qui se passe à Carlus pourquoi cette estrade, ces panneaux et tout ça ...
merci Google et là ... paf, dernière tuile de la journée (enfin j'espère) j'ai loupé ça :
voir le quoi ICI
hein, je vous le dis y a des jours rien ne vaut la couette !