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Préambule

 

Bon vous avez voulu un compte rendu ???

Ben vous l'aurez et tant pis pour vous ! Allez hop on débute un premier article avec plein de blabla et zou, au boulot :

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Prologue

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Embarquement le 10/06 vers 14h35, enregistrement prévu 2h à l'avance, on (monsieur Caréli et moi-même) se met en route vers 09h, afin de prévoir large, entre les bouchons et les manifs je préfère faire le pied de grue dans l'aéroport plutôt que d'arriver en retard.

 

Dernières grattouilles à mes monstres, mais Arlequin ma chouchoute me boude et ne me montre que sa queue raidie en point d'exclamation.

 

Je soulage ma valise d'un dernier article, c'est mieux de voyager léger quand les osselets de la colonne vertébrale jouent aux chaises musicales.

 

Allez hop, en voiture, ça roule comme si on avait déroulé le tapis rouge juste pour nous.

 

L'aéroport de Toulouse devient de plus en plus commercial, il y a quelques années c'était tout juste la copie d'une salle des fêtes sinistres, mais depuis que les chinois l'ont racheté, ça devient plus vivant et ... plus mercantile ...

 

Direction l'enregistrement des bagages, Une foule dense d'algériens, algériennes, marocains et marocaines, à la fois sérieux et souriants se presse à l'enregistrement. Une jeune fille voyant ma surprise me rappelle que c'est le ramadan et que le pèlerinage bat son plein ... purée, mais c'est bien sûr ! Elle me laisse passer, m'évitant d'attendre derrière une famille extra nombreuse. Ils me laissent tous les doubler, avec de grands sourires. Mon dos se confond encore en remerciements.

 

Devant nous un jeune asiatique trimballe un sac assez grand pour contenir le cadavre d'une belle mère. En fait c'est un motard qui part faire des courses, et son sac méga XXL contient ses combinaisons, casques et bottes. Il nous montre des photos de ses courses et de sa moto. Ce n'est pas un "pro" de chez "pro" mais ses participations sont plus qu'honorables.

 

Ouf, enfin l'enregistrement, verdict, ma valise pèse 10,5 kgs malgré les livres et DVD que j'ai pris pour offrir à des étudiants Ouzbèkes jeunes et moins jeunes  (pour les livres la vie devant soi - Ajar, : Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier Modiano  et pour les CD / DVD : les 101 dalmatiens, le roi et l'oiseau, le gendarme de Saint Tropez, le bossu avec Daniel Auteuil ainsi qu'un CD Larousse dictionnaire de 2008, histoire d'apporter un peu de rires agrémentés d'un minimum de culture), ainsi qu'une certaine quantité de cartes postales d'Albi + un peu de doc et des gadgets albigeois. Je me rendrais compte par la suite que j'aurais pu alléger encore la valise et prendre plus de CD et de livres.

 

Je me déleste de ma valise et crapahute vers le buffet le plus proche, monsieur m'offre 1 pizza et un  thé ... sauf que ... il a oublié la CB dans le véhicule, bref c'est moi qui paye.

 

On a droit à plusieurs annonces nous rappelant de ne pas laisser trainer nos bagages sous peine de destruction, puis finalement je m'achète une revue historique et des chewing-gums et finis par me diriger dans la file d'attente / contrôles sécurités / passeports. Lors de chaque virage dans la file, je fais de grands signes à Monsieur.

Ils ont dû régler le portique assez bas : tout le monde sonne, ou presque, heureusement je n'ai rien en métal, même mes lunettes sont en plastique, par contre j'ai droit comme tout le monde aux papouilles d'une policière.

 

Poireautage habituel dans la salle avant l’embarquement : Turkish Air Line, et c'est parti pour 3h10. Les 2 premières heures rien de particulier, je somnole vaguement coincée entre une jeune brunette et un grand gaillard (je détesssste avoir le siège du milieu). Finalement le mini casse croûte servi par les hôtesses nous réveille, et on engage la conversation la brunette et moi. Elle parle très bien français avec un joli accent roumain. Elle travaille en France, a obtenu la naturalisation, toute fière elle prévoit de faire son devoir civique aux prochaines élections.

Pour l'instant elle se rend à Istanbul, passer quelques jours dans cette ville qu'elle aime, et bla blabla blablabla.

 

J'adore ces rencontres imprévues et bavardes.

 

Arrivée à Istanbul,... je n'ai pas vu passer le temps, il est 19h environ, heure locale. On déboule dans un grand hall impersonnel qui n'en finit pas ... 5 heures à tuer avant la correspondance, pas beaucoup de français dans les parages. Par hasard j'engage la conversation avec une blonde, jeune et dynamique accompagnée d'un grand gars nonchalant.

 

Par où on va ? Par là ? heu .. non, par là ? Je baragouine dans mon anglais/sabir/accentué du sud et bourré de fautes la question à une fille de l'aéroport, elle fait signe : "par là, par là" ... on va par là par là ...

 

Une zone commerciale, immense, des cafés, des restaus, du tabac, de l'alcool, des pèlerins, des touristes sacs à dos, des lumières, du bruit ... des toilettes (ouffff !!!), la blonde et moi, on aimerait bien sortir un peu, au bout du tarmac il nous a semblé voir l'eau de la mer ou de ? Le grand gars nous lâche, il a rendez vous avec des amis.

 

On cherche par où sortir : on monte des escaliers, on en descend, on demande, on nous dit à droite, à gauche, en haut, en bas ... On ne trouve pas la sortie, on aboutit dans le hall d'un hôtel luxueux, dans une autre partie de la galerie marchande, sur une terrasse destinée aux fumeurs, encore dans la galerie marchande ...

En fait, lorsque nous sommes sortis de l'avion, il fallait, au bout du couloir aller en zone contrôle de passeport et sortir, donc on aurait dû retourner en arrière, mais ça ... personne ne nous l'a dit, et sur le coup, on pensait vraiment pouvoir trouver une sortie dans la zone commerçante. Bref d'hésitations en tournoiements on a fini par trouver une porte qui n'avait pas fière allure, on l'a ouverte, elle donnait sur un escalier légèrement défraichi, qu'on a descendu, doublées par un steward ou par un gars de l'aéroport, en bas un tourniquet avec une nana rébarbative qui jouait les cerbères. Le steward ou je ne sais quoi nous demande quoi et qu'est-ce ... on tente tant bien que mal de s’expliquer, il fait signe à la gardienne du passage, que OK, et on sort ... dans le hall devant la porte d'entrée ou de sortie, comme on veut ! Victoire !!! On regarde sur notre gauche une queue géante au contrôle des passeports pour re rentrer dans la zone embarquement de l'aéroport ... on se regarde et on se dit que ... euh ... tout compte fait pourquoi on est sorties ? Et on se marre.

 

Bon sans rentrer dans les détails (je ne voudrais créer d'ennuis à personne), on a trouvé un gars parlant français à qui on s'est expliquées, on lui a montré nos passeports et nos cartes d'embarquement, et zou, on a doublé tout le monde, pas de fouille, rien, et zou on re rentre en qqs secondes ... trop facile !

 

On tue le temps en sirotant thé et coca, en papotant, elle travaille dans MA ville, Albi, un boulot pas facile, s'occupant d'ados en difficulté, on se promène un brin. Sur une terrasse on peut admirer les travaux de l'aéroport qui va encore s'agrandir je pense (en tout cas, les halls) et il est pourtant immense :

Puis c'est l'heure 23h 55. Embarquement, on ne se reverra pas. En vol pour 4h40. Somnolence, puis bavardage avec la dame à ma gauche, suis encore coincée entre 2 passagers ... GRRRR.

Ma voisine côté hublot fait la route de la soie, en Ouzbékistan avec  Saläun, et moi les splendeurs de l'Ouzbékistan avec les Visiteurs. On somnole, on grignote vaguement, on arrivera vers 6h30 du matin (avec le décalage horaire +3).

 

Au moment de se quitter on se souhaite mutuellement bon voyage, et me voilà arrivée en Ouzbékistan, sans trop savoir où aller, ni où se trouve le guide et le reste du groupe.

Suite au prochain épisode si vous le voulez bien.

 

 

 

 

 

Tag(s) : #Ouzbékistan
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